Ces peintures sur papier sont des représentations des méandres qui m’habitent et que seules les caractéristiques de l’image me semblent être à même de pouvoir refléter. 

Entre divagations et exutoires, elles révèlent mon rapport à ce que Freud avait désigné sous le terme « Das Unheimliche » ; traduit aujourd’hui en français comme « l’inquiétant familier ».

Parfois inquiétudes encrées et parfois incongruités surréalistes qui peuplent l’inconscient, mon esprit est rempli d’images, de signes, de symboles et de formes qui se construisent et se déconstruisent sans cesse. Ces formes de langage s’articulent pour former des morceaux d’espaces et des fragments de circonstances. Elles se meuvent dans mon esprit comme dans un éther primordial et nébuleux.